-
Par ristretto le 20 Novembre 2011 à 14:45
Notre amour se nourrit
de mélange d'épices,
pincée de fantaisie,
ciel d'étoiles d'anis.
Et la menthe poivrée,
à tes lèvres cueillie,
pimente tes baisers
attise l'appétit.
Tu manies savamment
curcuma, cardamome
paprika ou safran,
et la cuisine embaume.
Tu mijotes un voyage
aux saveurs exotiques,
favorable présage,
à une nuit érotique.
Le gingembre confit
accompagne le thé,
miel ou fleur d’oranger
quand arrive la nuit.
ristretto avril 2008
votre commentaire -
Par ristretto le 11 Novembre 2011 à 00:07
à Michel
Enfin, la nuit tombée
l’air devenait plus doux
toi et moi allongés
et le ciel du mois d’aoutOdeur de l’herbe sèche
et nos voeux en attente
nos yeux à la recherche
des étoiles filantesEt lassés de leurs courses,
et puis de La Grande Ourse,Tu m’appris Cassiopée
Mais depuis ton départ
je n’ai plus voulu voir
La belle Cassiopée
votre commentaire -
Par ristretto le 31 Octobre 2011 à 22:58
Sept lettres mélangées
Comment s’y retrouver ?
Rouge pour le mot je.
Aime bloque le jeu.
Bazarderai- je le T ?
Bleus à nos cœurs blessés,
Les mots de nos amours
Et je passe mon tour.
3 commentaires -
Par ristretto le 30 Octobre 2011 à 23:31
Je ne me souviens plus du nom de ce café,
Seulement retenu l’image merveilleuse :
De ballons, de flon-flons, une ronde curieuse,
Un air d’accordéon et puis, vous.. encerclé !Je me rappelle aussi, quand midi a sonné,
L’ombre des glycines, une main butineuse
Sur le bleu de mon jean’s. Ô mémoire trompeuse
Ce regard lazuli, l’as tu amélioré ?Restent javas, tangos ,qui de belle manière,
Ont donné le tempo de cette belle première
Amourette d’ado dans sa jupe en coton.C’était me semble t il le Bar du Bilboquet,
Où la fête finie,entre pleurs et hoquet,
Mon cœur a empesé vos baisers d’amidon.
votre commentaire -
Par ristretto le 30 Octobre 2011 à 23:16
Au soleil du matin, parfum d'orangeraie,
La fraîcheur du jardin enivrante gaieté.
Dans le souk animé, midi sous la chaleur,
Arômes épicés, familières saveurs.
Les amandiers en fleurs, sur le rouge des terres,
Délicate senteur, des éclats de lumière.
Aux ocres des collines, la route qui serpente
Et le soleil décline mes questions en attente.
Un voyage illusoire dans ce pays magique
Espérant la mémoire je reste amnésique
Maroc, tu ne peux rien aux souvenirs perdus
D’une enfant revenue de ton pays voisin
Janvier 2008
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique