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Frisson
Le vent du nord ravive la brûlure de l’absence
et même si, sans vergogne,
les ans floutent le contour de vos traits
si les jours de soleil, je vous oublie aussi..
et même si, depuis lors
mon coeur aime à nouveau
si les soirées d’automne sont douces auprès du feu
restent vives pour toujours
vos caresses et vos lèvres
à mon cou qui frissonne
empreintes aux doux parfums d’amours envolées.
Yvette Aroca-Lehre
avril 2017
Tags : empreinte, frisson, coeur, vent, caresse
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Commentaires
7MaryleneDimanche 31 Décembre 2017 à 17:32Sublime poème, fougueux et si bien écrit bravo! MaryleneRépondre6AAJeudi 18 Mai 2017 à 18:285Jacques Premel-CabicLundi 1er Mai 2017 à 18:35Chaque ligne de ce poème est la marque d'une poétesse imprégnée, habitée.
Comment demeurer insensible à :
" Le vent du Nord ravive la brûlure de l'absence",
"Les ans floutent le contour de vos traits",
"Si les jours de soleil, je vous oublie aussi",
la trace, parfois même estompée, demeurera néanmoins toujours présente, oui comme un frisson ! dans le mouvement de l'éternel sablier, buveur de temps au long cours.
Merci Belle Dame de Daoulas, pour ce lumineux poème à "rebrousse-temps ".
Jakez
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Mercredi 3 Mai 2017 à 09:22
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la chasse au haïkus ... par Choupie ! merci chère amie
beau haïku ! mon cerveau se dérouille peu à peu ... ça va venir !!
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Moysan ChoupieDimanche 30 Avril 2017 à 11:58
J'en suis certaine....... et avec plaisir te lire.
Choupie
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3Moysan ChoupieDimanche 30 Avril 2017 à 11:12Pas mal! .......En trois lignes:
Brûlures de l'absent
restent vos lèvres
mon cou frissonne
Il y en a d'autres dans ton texte.
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