• de ces heures légères

    aux douceurs éphémères

    reste

    persistante 

    lancinante

    entêtante

     

    la douleur du manque.

     


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  •  

    J’avais dans le gosier des hiers griffonnés

     

    Encre  bleu-noir de nuit,

     

     Le cœur en  écritoire,

     

    Des poèmes de suie

     

    Refusant l’étouffoir

     

    J’avais mille casiers de rêves chiffonnés


     

    juillet 2011

     


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  •  

    Elle me nargue.

    Tous les soirs, elle me nargue.

     

    Face à moi,

    Fièrement droite, sans défaut,

    Pure,

    De cette blancheur immaculée

    Vierge mais effrontée

     

    Ouverte.

     

    Tous les soirs,

    Comme un miroir

    Elle ne reflète que le vide qui m’imprègne

     

    Sans laisser trace

    Sur cette Page blanche.

     

     

     

    Yvette Aroca-Lehre 2010

     


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  •  

    La brise du printemps

    Aux senteurs parfumées

    Transporte l’amitié

    Et les rires d’enfants

      

    Dans la lourde chaleur

    Un doux souffle de vent

    S’invite par bonheur

    Aux chambres des amants

     

    Aux tempêtes d’automne

    Sous les rafales folles

    Nos amours tourbillonnent

    Et leur couleur s’étiole

     

    Quand la bise d’hiver

    Fend nos cœurs esseulés

    Nos mains emmitouflées

    Se trouvent solitaires

     


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  •  

    À la lumière crue du jour à venir
    la digue se délite

     

    Aux bouillons de nausées
    à l’acide brulant

     


    Le cœur terrorisé

     


    Yeux de verre

     


    Au regard noyé par les lames de fond

     

    À l’âme fragmentée par les séismes induits

     

    Et aux cris murmurés

     


    Le fiel à mes lèvres tremblantes

     

     

     

     

     

    mai 2008 & juin 2011

     


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