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Ostende
Je voulais voir Ostende.
La plage.
La mer du Nord.
Le vent.
Mais pour quoi faire ? me dit il.
Ce n'est pas notre route !
Pour une plage ? Une plage c'est une plage !
On va arriver en retard à la maison. Ha ! la maison ne va pas partir ? c'est malin, ça !
Je voulais voir Ostende.
Pourquoi ? En fait, je n'en savais rien.
Pour Brel, pour Bashung, pour Ferré... peut être.
Pour m'étourdir de vent.
Pour l'infini.
Pour le bleu gris
je voulais voir Ostende.
un point c'est tout !
Yvette Aroca-Lehre 2011
Tags : ostende, plage, voulais, maison, vent
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Commentaires
4JEAN PAUL SEGONDVendredi 29 Juin 2012 à 19:07prendre l'air, respirer la contestation , le blues , le spleen, les contestations vitales...
alors je feuillette ton blog.Il est plus sain que l'air des villes, des rocades , des paperasses...Jean Paul
3JEAN PAUL SEGONDSamedi 12 Mai 2012 à 00:43Il est ainsi des lieux qui n'ont aucun besoin d'alibi. Ce sont des non-lieux de nécessité intérieure. On s'y rend comme on se rend ici ou ailleurs, parce qu'ils sont déjà à l'intérieur de nous et qu'ils nous appellent. Merci !
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Il est comme cela, des besoins, des envies de voir, d' écouter qu'il est bon de satisfaire, on en ressent une satisfaction intérieure difficile à partager parfois . Merci pour ce petit texte où l'on peut se retrouver.