-
-
Bip
barrière tapez 3 VIP clan drone clone Book transactions virtuel dématérialiser inter-dits
Finances trafic tapez 3 vidéo-surveillance non-dits Mot de passe contrôle
Climatologue OGM tablette uranium recyclage
non dits @ Migrations
tempêtes
boat-people murs zapping Aller retour initialiser tapez 3
conformité normalité dits Trajet bip serveur service info alarme stop
GPS tapez 3 mondialisation pollution frontière mur
désertification Bip Mot de passe contrôle sens interdit
radar écran zapping Ecran connecté messagerie voie machin
sens interdits Machine tapez 3 wagons stress
robotisé twitter zone B
Rails fibre réseaux vitesse caméra 1984 sans interdits Mondial uniforme
reconnaissance vocale fichiers puce Tuyaux standard barrière tapez 3 VIP clan drone clone Book transactions
virtuel dématérialiser inter-dits
Financestrafic tapez 3 vidéo-surveillance non-dits Mot de passe contrôle sens interdits
Guerre camps barbelés bombes massacres sang interdit
Flux tendu chômage bidonvilles délocalisation tapez 3 Climatologue OGM
tablette uranium recyclage non-dits @ Migrations
tempêtes boat-people murs zapping Aller retour initialiser
tapez 3 conformité normalité médits out off on circuits 3D
courriels accélération périmé extinction
Bip
OH !Un papillon !!
Yvette Aroca-Lehre 2017
Extrait de l’Expo « A vue d’Oeil » pour les photos de Daniel Perdriau — Muséum d’Histoire Naturelle Nantes du 25 janvier 2017 au 05 juin 2017
4 commentaires -
Aujourd'hui un très beau poème de ma petite fille Mona qui a 13 ans :
Une ombre qui fugitivement me traverse
Comme un oiseau léger dans mon rêve le plus beau
Comme un bourgeon qui doucement éclot
Une douceur que votre coeur déverse
Une lumière qui s'éteint dans mon âme tremblante
Comme un feu crépitant dans la nuit
Comme une luciole qui danse sans un bruit
Une lourde torpeur m'envahit nonchalante
Il y aura toujours un secret chuchoté
Il y aura toujours l'éphémère de l'amour
Il y aura toujours un souvenir partagé
Il n’y a point d’amour sans subtile douleur
Il n’y a point d’amour sans furtive souffrance
Il n’y a point d’amour sans possible malheur
Mona - novembre 2016 (13 ans)
6 commentaires -
Je ne sais pas dire
la peur sourde au ventre.
Elle mâche mes mots et leur donne goût de cendres.
Je ne sais pas dire
la joie d'être au monde.
Elle embrouille mes phrases et voilà qu'elles s'envolent !
Je ne sais pas dire,
mais j'aime que tu écoutes
mes silences
et
mes doutes.
Yvette Aroca-Lehre Novembre 2016
votre commentaire -
TROIS RENCONTRES ET PUIS S'EN VONT
A LA UNE
Il était venu s'assoir près de moi, sur le banc au bord du quai, m'avait taxé d'une clope, s'était mis à parler.. du bel été indien, de la mer, des bateaux.
Tiens m'avait il dit, je dors sur celui là, tu vois le noir, il est à un pote qui m'héberge de temps en temps.
Il rit. Se raconte, oui j'étais maçon, mais ça fait longtemps..
Longtemps ? il est tout jeune. Il plaisante avec les passants, je ris.
Peux plus rentrer chez mes parents, ma mère m'a mis dehors,
tu sais je suis con parfois.
Pourtant je les aime et il pleure comme un enfant qu'il est encore.
Il pleure et rêve d'un ailleurs, là- bas…
Je lui dit que je dois partir, nous nous serrons la main et il me dit fièrement : je m'appelle Anthony M. , au revoir.
..
A LA DEUX
Franck, lui, est venu toquer à la portière du camion et nous a demandé s'il pouvait nous acheter une tasse de café.
J'ai préparer le café, sorti les Spéculos, posé un carton comme table basse devant les chaises de camping.
Il s'est assis sur son sac à dos, et m'a taxé une clope.
Moi, je suis un routard depuis 25 ans, mais à la campagne, hein ! parce que les villes non merci !
Besoin de rien, une belle grange, de la paille c'est royal ! ou une maison en construction,pas mal non plus. Je bosse un peu chez Emmaüs si j'ai besoin de fric. Là j'ai fait trois jours au centre d'accueil, ça requinque, mais je me suis gavé de télé !
Depuis si longtemps, c'est donc un choix ? lui demandais je .
Le "Non" est venu des tripes, brutal et vigoureux.
Non, j'ai pas choisi,mon père m'a jeté à la rue quand j'avais vingt ans, le vilain petit canard,
mes frères et soeurs ont tous des situations..
C'est pas un choix… mais j'y pense depuis un moment, j'aimerais les revoir… mais je ne sais pas comment..comment faire …
Je dois partir dit il, nous a serré la main et a repris sa route.
..
A LA TROIS
On va se revoir, n'est ce pas ? avait il dit.
Oui, bien sûr. avais je menti devant tant de désespérance dans son regard bleu ciel.
YAL/2016
1 commentaire