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Par ristretto dans Classiquement (ou à peu près) le 1 Novembre 2015 à 23:39Il est des jours sans fin sous des ciels noirs d'orage. Au matin la pénombre ressemble à s'y méprendre aux angoissantes ombres que la tombée engendre. Mon coeur sans entrain peine à finir l'ouvrage. Il est des nuits crachin où rien ne fait barrage aux idées les plus sombres, au...
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Par ristretto dans Haïku et cie le 24 Février 2013 à 01:05jour de tempête. toi et le chat faites le gros dos…
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Par ristretto dans historiettes le 22 Août 2012 à 21:34...à fouetter l’eau de tous ses forces .. Pourquoi ? elle l’ignore encore.. C’était pourtant un jour comme un autre, un énième jour de travail dans cette maison de maître occupée par un couple de retraités carthaginois. Ils avaient une fortune colossale, ayant su jouer de la...
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aucun nuage dans ce putain de ciel bleu pourquoi s'acharne -t-il à être si pur aujourd'hui ? ce n'est pourtant pas le jour j'aurais voulu du sale temps, du temps qui pisse dans le ruisseau, du temps à cracher des rafales de mots, du temps qui dégouline, du temps de chien puant, du temps à...
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Par ristretto dans historiettes le 27 Août 2011 à 23:09...brume, mais les soirs avaient encore des lueurs framboisines par delà le grand mur. Bientôt, dans quelques jours à peine, il ne serait plus qu'ombre. Postée comme à l'accoutumée à l'unique fenêtre de son petit logement, Francette connaissait bien le mur d'en face. Il était son horizon....
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Sous le souffle chaud de juillet, la semaine haletait ses jours. En solitude, chacun traînait ses wagons quotidiens, Ses boulets de petits riens. Dans l'air épais, égrener le chapelet des heures asthmatiques jusqu'à votre retour. Parfois par delà les toits de la ville, trouble et...
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...galerie de galuchats, et galons sur les hautes huisseries huilées ils instauraient une intimité imprévue ici. Jour après jour, elle jardinait et jouissait des jujubes, kakis ou kiwis Lui, sur le lit, lisait ou légèrement léthargique se laissait languir. Mais à minuit, main dans la...
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Un lundi,un mardi et puis un mercredi. Un jour tue l'autre. en batailles sans merci, à grand renfort d'énergie. Et la nuit compte les cadavres de l'ennui.