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Le vent du nord ravive la brûlure de l’absence
et même si, sans vergogne,
les ans floutent le contour de vos traits
si les jours de soleil, je vous oublie aussi..
et même si, depuis lors
mon coeur aime à nouveau
si les soirées d’automne sont douces auprès du feu
restent vives pour toujours
vos caresses et vos lèvres
à mon cou qui frissonne
empreintes aux doux parfums d’amours envolées.
Yvette Aroca-Lehre
avril 2017
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