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Eglise Sainte Croix
De l’obscur à la lumière
Soleil d’avril
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Chant de la Laïta
bleu,bleu,bleu
le ciel !
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Printemps à Quimperlé
Sur les devantures closes
l’art Fleurit
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Alors
Ce serait un soir,
Un jeudi, peut-être…
Un début de printemps – jonquille sur terre noire –
Et ce serait comme un premier orage dans le désert,
Comme si la terre sèche de nos cœurs appelait la pluie,
Et que nos mains tremblantes espéraient la force de l’éclair.
Dans un amas de cendres, voir fleurir les roses.
Franchir les pierres en chaos jusqu’au bout de la brume.
Nous serions là, attentifs,
En alerte,
Comme si nous attendions que le soleil couchant fasse une pirouette.
Alors,
Faire table rase ! Table rase !
Jeter au feu ce qui plombe nos pieds !
Bruler l’avant,
Vider l’hier et l’avant hier !
Epurer !
Se réveiller, ré-activer !
Désengluer !!
Alors,
Partir sans rien
Dénués
Juste ensemble
Et vivants…
Yvette Aroca-Lehre
Mars 2018
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Plus d’école ni d’enfants
L’horloge de l’église
est restée aux quatre-heures.
L’horloge de l’église est restée à l’heure des goûters, à l’heure des enfants..
Leurs rires, ou bien leurs pleurs, viennent ils toquer aux dalles noires des tombes des aïeux ?
Le temps est suspendu,
et les gens d’ici sont restés eux aussi à l’heure d’humanité.
L’enfant est encore là dans l’oeil qui pétille du patron de l’auberge.
Et souriant, il fume son havane assis devant la pancarte « Prohibido fumar »
Yvette
San Vicente de Burgo
Lugo - Galice
Samedi 23 septembre 2017
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Sur le chemin,
Comme grains de chapelet
Les pèlerins.Ils passent.
Ils me paraissent pressés, leurs bâtons de marche en main,
leurs sacs à dos enflés - tous bossus.
Ils vont d’un bon pas sur le chemin.Furtivement, certains prennent une photo.
Mais peut être l’ont-ils déjà fait ce chemin et ne s’émeuvent plus de la façade lépreuse du monastère ?
Yvette Aroca Lehre
Monastère de Cornellana - 12/09/2017Dessin de Charles LEHRE
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Le vent du nord ravive la brûlure de l’absence
et même si, sans vergogne,
les ans floutent le contour de vos traits
si les jours de soleil, je vous oublie aussi..
et même si, depuis lors
mon coeur aime à nouveau
si les soirées d’automne sont douces auprès du feu
restent vives pour toujours
vos caresses et vos lèvres
à mon cou qui frissonne
empreintes aux doux parfums d’amours envolées.
Yvette Aroca-Lehre
avril 2017
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