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Par ristretto le 27 Mai 2011 à 19:52
Ce soir un goût amer s'immisce sur ma page.
Peu à peu le regret gentiane mon esprit,
Gâte mes souvenirs du vin de duperie
En faisant miroiter des Si couleur mirage.
Comme un vieux super huit, défilent les images :
Une rue des remparts - et toi qui me souris-
Visages dans le flou et l'amour désappris.
L'amertume s'inscrit en pervers sous titrage.
Le perfide cafard, qui noircit le tableau,
S'ingénie à créer de plus beaux scénarios
Une vie sans accroc – Hollywood grand écran.
Chimères lâchez moi ! Aucun de vos appeaux
Ne vaut ma belle histoire, aujourd'hui il me faut
Apprécier le passé et goûter le présent.
01/10/08
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Par ristretto le 14 Mai 2011 à 13:55
Elle est folle
elle est sage
elle est presque sauvageElle est lente
elle est crue
elle est tant imprévueElle divague
elle se perd
elle nous ouvre ses brasElle a îles
elle a plage
elle a sables mouvantsElle a boires
et levées
elle les crée, les défaitElle est une
elle est cent
elle coule royale et fièreElle est douce et épouse l’océan et ses vagues salées.
Loire,
libre fleuve, tes eaux troublent ma mémoire.Yvette Aroca-Lehre
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Par ristretto le 7 Mai 2011 à 18:34
Ce soir recommençons le jeu de pantomime,
Sans auditoire aucun et le guichet fermé,
Créons la mise en scène qu décor raffiné
Et l'artiste sera désir qui nous anime.
Maintenant soyez maître et laissons là le mime.
Je remets en vos mains les fils pour me guider,
Telle marionnette attachée à aimer,
Et jusqu'au paroxysme où le plaisir s'exprime.
Au risque de rougir, je vous en fais l'aveu
De vos paumes sur moi je veux sentir le feu,
Me pâmer sous vos yeux à ce cours magistral.
Emmenez- moi plus loin, ouvrez d'autres chemins,
Epicez-moi de mots provocants et coquins,
Pour qu'en fougueux duo nous jouions le final.
Yvette Aroca-Lehre 2009
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Par ristretto le 2 Mai 2011 à 13:31
Au grain du quotidien, émeri sans vergogne,
Ce laminoir rognant ma vie dès le matin,
J'avais perdu le goût des douceurs de satin
Et des nectars plus doux que les vins de bourgogne.
Perdue dans le brouillard de ces jours de besogne,
Harassée de lutter contre diable et son train,
J'en avais oublié la tendresse des mains
Et l'enivrant tam-tam d'un petit coeur qui cogne.
De ma vie en apnée, pour souffler je m'isole.
De tous mes rêves fous j'ouvre la camisole.
Puis, d'eux je m'étourdis en silencieux plaisirs.
Depuis que mon chemin a croisé ce bohème,
En camaïeu de bleus et douceur de poème,
Je prie pour que mes mots puissent enfin ressurgir.Yvette Aroca-Lehre 2008
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Par ristretto le 1 Mai 2011 à 22:55
Je rêve d'accoster sur une plage mauve,
De rivages ouatés où chavirent les peines.
Je rêve, en aparté, de roses et de guimauve,
De nuages bleutés où m'alanguir sereine.
Je rêve d'à-côtés aux allures de fauve
Mi-velours mi-acier, et fragrance lointaine.
Je rêve, sans après, avant que ne se sauve
Le désir insensé des amours incertaines.
Yvette Aroca-Lehre
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